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Bosch : réunion à Bercy pour préparer Stuttgart, le siège du Groupe !

Comme nous en avions convenu le 14 mars à l’issue d’une réunion de travail animée par le Ministre Bruno Le Maire à l’Assemblée Nationale avec l’intersyndicale de l’usine Bosch, les collectivités  territoriales,  les  parlementaires  aveyronnais,  la  Préfète  de  l’Aveyron  et  Jean-­Pierre FLORIS, Délégué Interministériel, une seconde réunion de comité et suivi se tiendra à Bercy le jeudi 22 novembre 2018.
Dès  le  mois  de  septembre  avec  Jean-­Pierre  FLORIS  et  tous  les  acteurs  concernés  dont  les  syndicats et la direction de l’usine, nous avons convenu de faire le point sur la situation de l’usine mais aussi de préparer la rencontre sollicitée depuis avril 2018 avec le Président du groupe BOSCH pour obtenir les moyens de préserver les 1500 emplois du site de Rodez par des investissements et de nouvelles fabrications.
Cette  réunion  intervient  après  les  négociations  des  deux  accords  des  22  mars  et  4  juillet  2018, destinés à sécuriser le site de Rodez pour une courte durée (3 ans) par les 14 millions d’investissement et la diversification industrielle.

le 05/12/2018

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Comme nous en avions convenu le 14 mars à l’issue d’une réunion de travail animée par le Ministre Bruno Le Maire à l’Assemblée Nationale avec l’intersyndicale de l’usine Bosch, les collectivités  territoriales,  les  parlementaires  aveyronnais,  la  Préfète  de  l’Aveyron  et  Jean-­Pierre FLORIS, Délégué Interministériel, une seconde réunion de comité et suivi se tiendra à Bercy le jeudi 22 novembre 2018.

Dès  le  mois  de  septembre  avec  Jean-­Pierre  FLORIS  et  tous  les  acteurs  concernés  dont  les  syndicats et la direction de l’usine, nous avons convenu de faire le point sur la situation de l’usine mais aussi de préparer la rencontre sollicitée depuis avril 2018 avec le Président du groupe BOSCH pour obtenir les moyens de préserver les 1500 emplois du site de Rodez par des investissements et de nouvelles fabrications.
Cette  réunion  intervient  après  les  négociations  des  deux  accords  des  22  mars  et  4  juillet  2018, destinés à sécuriser le site de Rodez pour une courte durée (3 ans) par les 14 millions d’investissement et la diversification industrielle.

Le contexte de l’industrie automobile français et européen est ébranlé par les décisions des États et des grandes villes en Europe visant à interdire les véhicules diesels, et par la parité à la pompe des coûts du diesel et de l’essence…la diabolisation de la voiture porte atteinte à l’industrie automobile.

Les  émissions  de  CO2  ne  cessent  d’augmenter,  cela  est  dû  aux  moteurs  à  essence,  et  est  corrélé par la baisse de la vente des véhicules diesels depuis 3 ans qui sont à la fois moins gourmands en carburant et émettant moins de CO2.

La  prise  en  compte  du  changement  climatique  est  une  obligation  mais  les  mutations  technologiques dans l’industrie ne se font pas d’un coup de sifflet, il faut :
­‐ du temps
­‐ des investissements
­‐ des technologies, importer des matières premières (le lithium, pour fabriquer les batteries des véhicules électriques) dont on ne sait pas traiter les déchets
­‐ des infrastructures énergétiques (bornes)

Il suffit pour le comprendre d’écouter les constructeurs, mais aussi le Conseil National des Concessionnaires Automobiles.

Si dans les grandes métropoles on se passe des voitures parce que les transports collectifs sont  suffisamment  denses  et  accessibles,  sur  80%  du  territoire,  et  les  zones  rurales,  il  est  nécessaire d’avoir un véhicule pour vivre, travailler, se soigner avoir accès à des services.

Les conséquences des mutations ou des transitions peuvent être terribles s’il n’y a pas une discussion collective et partagée des enjeux et des solutions.

C’est pourquoi à cette réunion nous devons aborder :
­‐ la question des investissements, ce que les constructeurs et donneurs d’ordre s’engagent à faire  pour  les  sites  concernés  (en  Allemagne  Volkswagen  vient  de  décider  d’investir  44  milliards pour les véhicules autonomes dont 30 milliards pour le véhicule électrique).
‐ l’engagement du groupe Bosch pour investir à Rodez en faveur d’une usine qui a depuis 5 ans tous les labels (usine du futur, qualité industrielle, qualité des relations sociales)
­‐  la  mise  en  place  d’un  plan  de  formation,  compétence  de  la  Région  avec  la  direction  de  Bosch et l’État (Plan Compétences)
­‐ la création du comité régional stratégique de la filière automobile pour l’Occitanie avec la participation du cluster Automotech, de l’Association régionale pour l’industrie Automobile, des  pôles  de  recherche  sur  les  véhicules  du  futur  et  les  organisations  syndicales  avec  la  Région Occitanie et l’État
­‐ le renforcement des moyens humains pour la diversification industrielle, notamment avec l’aéronautique et le premier industriel Airbus.

Il est urgent de réunir les conditions pour faire de l’usine de Rodez un véritable campus industriel, symbole de ce qui serait une transition écologique et industrielle réussie avec un haut niveau d’emplois et de qualifications renforcées.
Il  faut  créer  les  conditions  pour  avoir  un  véritable  écosystème  de  formation,  et  de  recherche en lien avec la région Occitanie et les labos toulousains.
Les  groupes  industriels  français  doivent  prendre  leur  part,  le  gouvernement  doit  leur  rappeler leurs devoirs.

 

Communiqué de presse de Jean-Louis Chauzy, Président du CESER Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

Toulouse, le 05 décembre 2018
Contact: didier FILLON - CESER Occitanie – 05 62 26 94 94