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Bosch à Rodez depuis 48 ans ! Un accord global est nécessaire pour que l’histoire continue !

Depuis plus de 48 ans l’usine Bosch sur le site de la commune d’Onet-le-Château occupe une place stratégique. Le développement de l’usine de production a connu un pic de salariés en 2004 avec 2400 emplois dont 300 intérimaires.
Elle a contribué par la fiscalité locale et la taxe professionnelle à assurer 30% du budget du district du Grand Rodez devenu Rodez Agglomération…

le 18/06/2018

©Centre presse

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Depuis plus de 48 ans l’usine Bosch sur le site de la commune d’Onet-le-Château occupe une place stratégique. Le développement de l’usine de production a connu un pic de salariés en 2004 avec 2400 emplois dont 300 intérimaires.
Elle a contribué par la fiscalité locale et la taxe professionnelle à assurer 30% du budget du district du Grand Rodez devenu Rodez Agglomération.

Les mutations de l’industrie automobile européenne, les enjeux de la transition écologique et la démagogie de quelques métropoles en France et en Europe (Paris – Hambourg, Stuttgart), de ministres sous tous les gouvernements ont diabolisé les voitures et le diesel. Les fraudes de grands constructeurs allemands sur les moteurs diesel ont alimenté les campagnes contre cette technologie et font chuter de 30% à 40% les ventes de voitures.

Site mono-produit depuis 48 ans, Rodez risque de payer le prix fort.
Depuis 2007 et grâce à la qualité des relations sociales et humaines entre toutes les organisations syndicales et les directions successives, les signatures d’accords pour le maintien de l’emploi en contre- partie d’investissements ont permis de préserver un site de production industriel de haut niveau avec 1600 emplois en faisant vivre plus de 5000 !
L’usine a obtenu tous les labels d’excellence : usine du futur, qualité industrielle, qualité des relations sociales.

Un accord est nécessaire à Bosch, toutes les craintes sont respectables, un accord est toujours un compromis.

Les accords de 2007 et 2013 ont permis de préserver les emplois avec des productions nouvelles.
Mais aujourd’hui il faut un accord global pour trois raisons :

  • l’absence d’accord accroîtra l’instabilité du site et peut faire changer de stratégie la division diesel…le risque pour Rodez est de voir les emplois tomber à 750 salariés (en 5 ans) ;
  • l’accord permet les investissements de la nouvelle ligne d’injecteurs annoncés dans l’accord du 22 mars 2018 ;
  • l’accord permet de déployer une stratégie globale pour l’industrialisation du site, pour laquelle les salariés de l’usine bénéficieront de la mobilisation générale des collectivités, du Ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, mais aussi du Président de la République Emmanuel MACRON.

L’industrialisation du site de Bosch à Rodez doit permettre de le transformer en campus industriel, avec un centre de formation par alternance, de développer des productions de diversification en cours de finalisation, avec des industriels de la région mais aussi l’affectation de productions nouvelles issues des résultats de la Recherche/ Développement du Groupe Bosch. Nous aurons un rendez-vous très important à Stuttgart avec le Président de la Société BOSCH Wolkmar DENNER !

Communiqué de presse de Jean-Louis Chauzy - Président du CESER Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
Toulouse, le 18 juin 2018
Contact: Marion Ospital - marion.ospital@ceser-occitanie.fr - 05 62 26 94 79