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REPRISE DE SAFRA ALBI : LE MIROIR AUX ALOUETTES !

La société familiale emblématique du Tarn SAFRA à Albi qui a construit sa notoriété et son développement industriel…
Bruno Le Maire, accompagné de l’ancienne ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher sont venus installer sur le site de SAFRA, le Conseil National de la Filière Hydrogène…
Nous connaissions depuis près de 10 ans les difficultés de capitalisation de la société…
Le tribunal de commerce d’Albi ne peut rester sourd à cet appel…

le 15/05/2025

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La société familiale emblématique du Tarn SAFRA à Albi qui a construit sa notoriété et son développement industriel par la rénovation des bus et le rétrofitage des réseaux urbains, y compris le réseau du métro automatique VAL à Orly, a élargi ses compétences par la fabrication du bus à hydrogène grâce à l’écosystème créé dans le Tarn avec l’appui de l’École des Mines, et la fabrication d’hydrogène vert à proximité.

C’est pour ces raisons que l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, accompagné de l’ancienne ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher sont venus installer sur le site de SAFRA, le Conseil National de la Filière Hydrogène, avec les leaders nationaux de la filière, le 25 février 2021.

Nous connaissions depuis près de 10 ans les difficultés de capitalisation de la société car c’est l’activité de rénovation qui en supportait le financement. Au moment où le Gouvernement en appelle à la souveraineté industrielle et veut renforcer les territoires d’industrie, préoccupation largement partagée par les acteurs économiques et sociaux, une nouvelle erreur se profile à Albi si le tribunal de commerce faisait le choix du Groupe asiatique qui a proposé une promesse de reprise de 120 salariés sur 174 avec toutes les activités et s’engageant à apporter 40 millions d’investissement dans les années à venir.

La fonderie SAM en Aveyron reprise par le groupe chinois Jinjiang a connu les mêmes promesses (30 millions) qui ne se sont jamais réalisées. La fonderie a fermé. Aujourd’hui il n’est pas trop tard pour arrêter cette machine infernale qu’est la désindustrialisation. Il est aussi de la responsabilité de toutes les collectivités et de tous les acteurs économiques et sociaux de rester mobiliser pour défendre des solutions industrielles françaises avec un solide ancrage territorial.

Le tribunal de commerce d’Albi ne peut rester sourd à cet appel.

Communiqué de presse de Jean-Louis Chauzy Président du CESER Occitanie / Pyrénées-Méditerranée 

Toulouse, le 15 mai 2025 - Contact : Christophe CAVERNES - christophe.cavernes@ceser-occitanie.fr